Le 31 mai dernier, le lobby pro-israélien B'nai Brith a publié un communiqué visant à créer de fortes pressions sur la députée néo-démocrate Megan Leslie en raison de son appui à la Semaine contre l'apartheid israélien à Halifax et de sa mention de « l'occupation illégale » des Palestiniens. Les électeurs du NPD doivent se prononcer à ce sujet et faire savoir au parti que les Canadiens appuient la position de Mme Leslie relativement à la justice sociale pour les Palestiniens.
Cliquez ici pour envoyer un courriel à Thomas Mulcair et à d'autres députés du NPD pour leur demander d'appuyer Mme Leslie sans réserve
N'oubliez pas de transmettre ce courriel à vos amis et connaissances qui pourraient être intéressés à participer.
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Information additionnelle :
Megan Leslie est députée fédérale pour la circonscription de Halifax depuis l'élection fédérale canadienne de 2008. Elle œuvre à titre de chef adjointe et porte-parole en matière d'environnement. Connue pour ses activités de défense des droits et d'action communautaire, Mme Leslie
L'organisation B'nai Brith est connue pour exercer des pressions sur les députés de toutes origines afin qu'ils adoptent et favorisent un ordre du jour pro-israélien sur la colline. Le groupe cible désormais la chef adjointe du parti, Megan Leslie, l'accusant d'avoir « délibérément fait la promotion de plusieurs événements anti-Israël sur son site Web », dont la Semaine contre l'apartheid israélien de Halifax. On lui reproche aussi d'avoir fait référence à « l'occupation illégale » des Palestiniens.
Or, la colonisation d'Israël en Cisjordanie enfreint le droit international. L'article 49 de la Quatrième Convention de Genève interdit à une puissance occupante de transférer sa propre population civile en territoire occupé. De même, le Statut de Rome de la Cour pénale internationale (CPI) souligne expressément que le transfert de la population civile d'une puissance occupante vers le territoire qu'elle occupe est un crime de guerre punissable par la CPI. En 2004, la Cour internationale de Justice a statué que « les colonies d'Israël en territoires palestiniens occupés (ycompris à Jérusalem-Est) ont été établies en violation du droit international ».
L'apartheid en Israël se manifeste dans certaines institutions telles que les lois sur la réunification familiale à caractère racial, les pratiques de développement municipal à caractère racial, l'approbation de permis de construction à caractère racial, la non-reconnaissance de villages palestiniens, les inégalités raciales au détriment des citoyens palestiniens d'Israël et les contrôles policiers discriminatoires vis-à-vis des citoyens palestiniens d'Israël. Plusieurs organisations israéliennes des droits de l'homme sont au premier rang en termes de documentation de ces pratiques, dont plusieurs furent révélées dans des rapports hautement publicisés, comme celui de la commission israélienne Or de 2003.
L'apartheid est aussi une pratique assez manifeste dans les territoires palestiniens, sous occupation militaire israélienne depuis 1967. En Cisjordanie et à Jérusalem-Est, l'apartheid se présente sous plusieurs formes évidentes: à titre d'exemple, citons les routes à l'usage exclusif des juifs; les logements à l'usage exclusif des juifs (les colonies); l'application de deux systèmes de lois différents: militaire pour les Palestiniens et civil israélien pour les colons juifs dans les territoires; la ségrégation raciale par le Mur ainsi que les enquêtes et contrôles policiers sélectifs.
Consultez les fiches d'information présentées dans la section à gauche pour obtenir de plus amples renseignements sur ces enjeux.
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